Il faut savoir que quand une femme a subi une intervention volontaire de grossesse (IVG), elle peut légitimement se demander quand pourra survenir une nouvelle grossesse. Afin de la prévenir ou pour la planifier.
Il faut savoir qu’une IVG ne peut avoir d’effet négatif sur la fertilité. En effet, vous êtes fertile, vous le restez, avant et après une IVG. Le corps reprendra son cycle normal très rapidement.
Deux semaines après l’avortement, une nouvelle ovulation peut se produire et par conséquent une nouvelle grossesse survenir. Si vous ne désirez pas de nouvelle grossesse, il faut avoir recours à une contraception, tout de suite après l'avortement.
On recommande toutes les méthodes contraceptives hormonales, qu’il s’agisse de la pilule, de l’anneau, de l’implant…
Mais vous pouvez aussi choisir un autre type de contraception comme le préservatif.
La pose d’un stérilet est une autre solution envisageable immédiatement après une IVG. « L'utilisation immédiate d'un dispositif intra-utérin (DIU) ou stérilet immédiatement après une interruption volontaire de grossesse permet de mieux prévenir les grossesses non désirées et donc une nouvelle IVG », explique le site Santelog.
« L'utilisation des DIU immédiatement après une IVG réduit fortement le risque de nouvelles grossesses non désirées », résume le Dr. Paula Bednarek. Son affirmation fait suite à une étude menée auprès de 575 femmes âgées de 18 ans et plus, dans l’Oregon aux Etats-Unis.
Ainsi, une femme peut être enceinte très rapidement après son avortement, dès qu’un nouveau cycle se sera installé. Il est recommandé toutefois d’attendre deux mois après avoir subi une IVG pour entreprendre de nouvelles relations sexuelles, pour limiter les risques d’infections, selon Gynmed.
Pourtant si le désir de bébé est présent après une IVG, une grossesse pourrait mettre aussi plus de temps à s'installer. Certaines femmes ayant avorté témoignent parfois de blocages psychologiques et de difficultés à tomber enceinte. Comme la peur d’être enceinte, d'avoir un bébé avec une malformation, la culpabilité retardent la survenue d'une nouvelle grossesse.
Un travail psychologique sera alors nécessaire pour dépasser cette étape, mais le corps, lui, fonctionne normalement !