Lorsque vous êtes salariée, il convient d’annoncer votre grossesse à votre employeur sans tarder (ou au plus tard 7 semaines avant la date présumée de l’accouchement) et de préférence par lettre recommandée accompagnée ou non d’un certificat médical, car dès cet instant vous bénéficiez d’une double protection :
Pour celles d’entre vous qui sont salariées, le congé de maternité est de 15 semaines (jusqu’à 19 semaines en cas de naissances multiples). Vous devez obligatoirement cesser de travailler au plus tard 7 jours avant la date présumée de l’accouchement et rester en repos 9 semaines après la naissance. Le congé peut être pris à partir de 6 semaines avant la date prévue de votre accouchement. Pensez à prévenir votre mutuelle dès le début afin qu’elle puisse vous indemniser.
À l’occasion de la naissance de son enfant, votre partenaire a droit à un congé de 10 jours ouvrables qu’il peut prendre en une seule fois ou de manière échelonnée dans les 30 jours à partir du jour de la naissance de l’enfant. Pendant les 3 premiers jours, il est rémunéré complètement par son employeur. Les 7 jours restants sont couverts par une allocation versée par la mutuelle.
Un congé d’allaitement sans solde est parfois organisé par certaines conventions collectives ou dans certains règlements de travail mais c’est plutôt rare.
Les pauses d’allaitement vous permettent d’allaiter ou de tirer votre lait à raison de 2 fois une 1/2 h par 7 heures de travail. Le moment de cette pause est à convenir avec votre employeur. Elles vous ont accordées jusqu’à 9 mois après la naissance de votre petit.