La rupture de la poche des eaux est un des signes qui annonce la naissance de bébé. Cette poche remplie de liquide amniotique se rompt au début des contractions ou plus tard, lorsque le travail est déjà bien engagé.
En général, la poche des eaux se rompt quand le col est dilaté entre 2 ou 5 centimètres. Rassurez-vous : ce phénomène est tout à fait indolore. Il se traduit par la perte légère ou au contraire très abondante, par le vagin, d’un liquide clair inodore. C’est le signe incontestable que vous devez vous rendre à la maternité sans plus tarder.
La rupture de la poche des eaux peut être franche et… parfois embarrassante : elle peut arriver à tout moment peu de temps avant l’accouchement, avec ou sans contraction. Vous n’aurez alors aucun doute et devriez partir rapidement à la maternité.
Les choses ne se passent pas toujours ainsi. La poche des eaux peut être juste fissurée : dans ce cas, vous aurez peut-être plus de mal à identifier cet évènement : vous pourrez aisément le confondre avec une fuite urinaire ou une perte vaginale. Si un doute vous travaille, il faut vous rendre à la maternité ! Par un simple examen gynécologique, une sage-femme vous dira si la poche des eaux est fissurée ou pas.
La rupture de la poche des eaux n’est pas non plus systématique : si le col de l’utérus est ouvert à 5 centimètres et que la poche des eaux n’est toujours pas rompue, la sage-femme ou l’obstétricien la percera lors d’une contraction.
Plus généralement, c’est à partir de la rupture des eaux que vous serez placée sous surveillance médicale. Les sages-femmes veilleront à l’avancée du travail mais aussi à ce que bébé ne souffre pas. Quand la poche se rompt il est important que l’accouchement ait lieu peu de temps après.
Si la poche se rompt trop tôt ou se fissure (8ème mois de grossesse), la femme enceinte sera placée sous surveillance en raison des risques d’infections et de complications telle qu’une naissance prématurée : une hospitalisation est nécessaire.
Des examens seront effectués pour savoir s’il y a une souffrance foetale ou une éventuelle infection : pose d’un speculum pour vérifier l’écoulement, prélèvement vaginal, monitoring, position du foetus... La couleur du liquide amniotique sera aussi analysée.
Si une infection est diagnostiquée, les médecins provoqueront l’accouchement pour ne pas mettre en péril la santé du bébé. Dans le cas contraire, la femme enceinte restera alitée et ne se lèvera que lorsque ce sera absolument nécessaire. Des corticoïdes en intramusculaire seront administrés pour accroître la maturité des poumons du foetus, de façon à ce que bébé s’adapte plus facilement lorsqu’il naîtra. En cas de contractions utérines persistantes, les médecins essaieront de les bloquer à l’aide d’une perfusion.
Généralement, l’accouchement a lieu dans la semaine qui suit.