A la clinique Saint-Luc de Woluwé Saint-Pierre, une nouvelle pratique est en vogue: l'accouchement sous hypnose. Des séances d'hypnoses sont pratiquées par les sages-femmes avec les mamans en vue d'un accouchement moins douloureux.
Une maman raconte d'ailleurs dans Le soir: " Lors de ma première grossesse, je suivais des études de criminologie. Au cours de psychologie, on parlait de l’hypnose. Ce cours-là m’a permis d’avoir un autre regard sur cette pratique. Au même moment, on m’en a parlé ici à l’hôpital en me disant que ça pourrait m’aider car je suis d’un naturel stressé. Ce que je recherchais, c’était la gestion du stress et des émotions. Ça m’a servi dans d’autres moments de ma vie. Notamment la façon de gérer sa respiration qui m’a été utile lors d’entretiens d’embauche."
Les séances sont généralement proposées entre la 28ème et la 30ème semaine de grossesse, à raison de 5 ou 6 en tout. Le but raconte la sage-femme Virginie Douillet c'est de "développer une technique qui peut être réutilisée pour aboutir à l’autohypnose dans la vie de tous les jours. C’est pour ça qu’il faut personnaliser le travail et arriver à des sujets qui intéressent la personne. Je travaille avec le bagage que la personne apporte. C’est en général un souvenir heureux ou l’image d’un lieu agréable. Le but est que la patiente puisse se créer la zone où elle se sent protégée, invincible, pour mettre les émotions et les sensations douloureuses à distance, tout en gardant les bonnes sensations de l’accouchement."