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Ces crises chez nos chers petits sont caractérisées par des pleurs qui surviennent la plupart du temps après la tétée ou le biberon. La rédaction fait le point pour vous.
Les coliques chez le bébé : c’est un spasme douloureux, survenant chez les jeunes nourrissons âgés de quinze jours à deux mois le plus souvent. Le nourrisson, après avoir bu sa ration de lait, s’est endormi, calme et serein puis brutalement, il se réveille et se met à pleurer.
Il devient vite rouge de colère et de douleur, s’agite en tous sens, remue ses jambes et les replie sur lui.
La crise va durer quelques minutes pendant lesquelles rien ne peut calmer l’enfant : ni les bras de la mère, ni le bercement, ni un peu de lait ou d’eau que l’enfant refuse.
Et puis doucement la crise cesse, l’enfant finit par se rendormir, épuisé.
Mais certains médecins considèrent qu'il ne s'agit pas d'un problème digestif bas situé (colon) mais de douleurs liées à un reflux gastro-oesophagien. D'où l'intérêt de consulter éventuellement un gastro-pédiatre.
On croit que tout est rentré dans l’ordre, mais rapidement survient une nouvelle crise de colique à l’identique, ces épisodes se répétant régulièrement plusieurs fois par jour.
Ce fut longtemps un mystère. Certes il s’agit d’une hyperactivité intestinale du colon, d’un péristaltisme exagéré (mouvements ondulatoires), mais quel est le facteur déclenchant ?
Pendant longtemps on a pu avancer une cause psychologique, une perturbation de la relation mère-enfant. Car ces crises ont la particularité de survenir plutôt en fin de journée, au moment où l’activité domestique est maximale. De là à parler de stress du nourrisson, d’anxiété maternelle, le pas fût vite franchi.
Le responsable de ces coliques n'est pas à chercher du côté du lait maternel mais plutot du côté des laits artificiels.
Mais pourquoi donc, parmi des nourrissons du même âge, nourris avec le même lait, les uns feront des crises de coliques et d’autres non ?
C’est sans doute une histoire de maturité digestive plus ou moins avancée selon les individus.
Parce qu’il ne faut pas oublier que le lait artificiel contenu dans les biberons, s’il se rapproche de plus en plus de la qualité du lait maternel, il est fabriqué à partir du lait de vache. Et il n’est donc pas étonnant d’assister, pendant les premières semaines de la vie du nourrisson, à une adaptation parfois douloureuse de sa physiologie digestive. Envers des facteurs irritants quantitatifs et qualitatifs contenu dans un lait « étranger ».
Sans doute parce que l’accumulation de tous ces facteurs lactés irritant, contenus dans les biberons reçus dans toute une journée, dépasse le seuil de tolérance digestive. Alors que le matin, l’intestin, qui s’est reposé après une nuit sans prise lactée importante, repart a neuf.
Avec un nouveau lait choisi par le médecin de votre enfant, contenant une proportion plus importante de lactofidus, les crises disparaitront rapidement.
Parfois les crises sont très intenses, très rapprochées, et l’enfant souffre manifestement beaucoup. Alertez rapidement votre médecin car il faut savoir dépister et traiter à temps un véritable étranglement du colon.