Avec l'utilisation des farines sans gluten, cette affection ne s'observe plus que vers 8-9 mois c'est-à-dire après l'introduction des farines avec gluten, des biscuits et du pain. Elle entraîne des selles particulières, grasses, malodorantes et une cassure dans la courbe de poids et de la taille, des troubles du caractère et des perturbations digestives.
Le dosage des graisses dans les selles et le prélèvement d'un fragment de muqueuse intestinale sont des moyens de diagnostic fiables.
Le saccharose (le sucre commun ou le sucre de table) est un mélange d’une molécule de glucose et d’une autre de fructose. La première se trouve dans la canne à sucre et la seconde provient des fruits. En raison de ces deux molécules ou monosaccharides qui sont les plus petits composants du groupe des glucides, l’enfant devient alors disaccharide.
L’intolérance au saccharose est due à l’absence de l’enzyme saccharase, aussi appelée sucrase ou invertase. L’enzyme se fabrique dans l’intestin grêle et est responsable de la séparation des deux molécules qui composent le sucre. Ce processus a lieu dans l’estomac et empêche que le saccharose fermente.
Environ 30 minutes après avoir mangé l'aliment, les symptômes de l'indigestion du sucre commencent. Les crampes, les douleurs abdominales, la diarrhée, les ballonnements ou l'enflure peuvent toucher bébé.
Des vomissements, des gaz ou des flatulences, de la constipation, des nausées, des maux de tête et une hypoglycémie peuvent également survenir. L'anxiété, la nervosité, la tachycardie et l'arythmie sont également des symptômes d'intolérance au saccharose.
Si l'intolérance n'est pas soignée rapidement, alors la maladie peut dériver en déshydratation, en perte de micronutriments, de poids voire même en malnutrition. Cela entraîne un retard de croissance, et générer de l'anémie, de la fatigue ou des carences nutritionnelles à l'âge adulte.
Elle est devenue une cause fréquente des troubles digestifs aigus ou chroniques chez bébé. Elle serait liée à une sensibilisation allergique de la muqueuse intestinale à une ou plusieurs fractions protéiques du lait de vache et en particulier la bêta-lactoglobuline. La diversité des symptômes rend difficile une description simple et claire.
Les moyens de détection consistent en certains dosages d'anticorps dans le sang. En réalité, le diagnostic est surtout clinique, les troubles disparaissent lors de la suppression du lait.
Si une intolérance est suspectée ou décelée, il faut remplacer le lait habituel soit par du lait de soja soit par un lait à protéines modifiées. Il est alors remarquable de constater combien bébé se met à boire avec plaisir.
Dans tous les cas, consultez votre médecin de famille !