Les œufs crus ou peu cuits présentent des risques de salmonelle et de listériose. Une femme enceinte atteinte de listériose, si elle est non traitée encourt des risques d'avortement spontané, d'accouchement prématuré ou de mort in utero. La salmonelle peut provoquer des crampes abdominales, de la nausée, de la fièvre, des douleurs musculaires voire un retard de croissance du fœtus.
Faire attention à la date de ponte. Les œufs extra-frais doivent être consommés dans les 9 jours suivant la date de ponte. Ne dépassez pas la date de péremption qui correspond à un mois après la date de ponte. Si le jaune d'œuf s'étale trop et que l'œuf sent un peu mauvais, il faut le jeter.
Plus vous cuisez l'œuf plus vous pouvez le consommer longtemps après la ponte. On préfèrera les omelettes et les oufs durs aux œufs à la coque. Dans le cas d'une salade d'œufs il est probable que vous faisiez des œufs durs. Par exemple les omelettes baveuses ne sont recommandables qu'avec des œufs frais ou extra-frais car plus un aliment est frais moins il porte de risques avec lui.
Que les œufs soient bio ou non le risque bactériologique et la qualité nutritionnelle restent les mêmes. Prenez garde à ne pas laver vos œufs. La coquille offre, en cas normal, une protection qui permet de garder stérile son contenu. En lavant vos œufs vous risquez d'abîmer voire de casser cette coquille.
La consommation de thon est généralement recommandée car elle permet l'ingestion d'oméga-3, ce qui est corrélé à des avantages cardio-vasculaires. Cependant, les poissons accumulent des métaux lourds comme le mercure, ce qui pose la question de sa balance bienfaits/méfaits
Selon l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) la consommation de poissons est la principale source d'exposition alimentaire au méthylmercure. Le méthylmercure est bioaccumulable, c'est-à-dire que lorsqu’un poisson ingère du mercure il l'accumule dans son corps. Les poissons en haut de la chaine alimentaire sont les plus susceptibles d'avoir une concentration élevée de méthylmercure dans leur organisme car il récupère le méthylmercure précédemment ingéré par sa proie.
A forte concentration, le méthylmercure est dangereux pour le système nerveux central d'un humain, cela étant d'autant plus vrai lors de la grossesse et de la petite enfance. Le méthylmercure peut causer des "troubles comportementaux légers ou des retards de développement chez les enfants exposés in utero ou après la naissance, même en l'absence de signes toxiques chez la mère" (ANSES)
Heureusement, l'ANSES estime que la consommation actuelle de poisson ne présente pas de risque car l'ingestion quotidienne de méthylmercure est inférieure à la dose journalière tolérable.
Considérant les bienfaits de la consommation de poissons (acides gras, minéraux, oligoéléments...) l'ANSES la recommande même pour les femmes enceintes et allaitantes.
Cependant, certaines précautions sont à respecter : éviter les poissons les plus contaminés (requins, lamproies, espadons, marlins et sikis. Le thon ne fait donc pas partie de la liste.) Et en ce qui concerne le thon, limitez la consommation à 150g par semaine pour les femmes enceintes et 60g pour les bébés de moins de 30 mois.
Le thon albacore en conserve, plus connu sous le nom thon jaune, contient en moyenne 0.32 ppm de mercure. D'après l'Environmental Defense Fund (EDF) les femmes enceintes peuvent consommer sans souci 170g de thon 3 fois par mois.
Le thon en boîte est cuit et stérilisé à 110°C donc il n'y a aucun risque de contamination à la listériose ou à la toxoplasmose. Si vous achetez du thon frais, veuillez le cuire à 70°C au minimum.
Le Bisphénol A est un perturbateur endocrinien. Choisissez des boîtes sans Bisphénol A.