Un menu varié est la clé du succès, et cela vaut aussi bien pour votre enfant que pour vous-même. Vous pouvez sans crainte lui proposer plusieurs fois le même aliment, mais essayez de l’amener à goûter une multitude de saveurs (et de textures). Il y a tant de bonnes choses à découvrir ! Ne supprimez surtout pas les aliments que vous n’aimez vous-même pas de l’alimentation de votre enfant. Vous pouvez également diversifier les découpes, modes de préparation et combinaisons.
N’écartez pas les allergènes, même si vous ou votre partenaire souffrez d’une allergie. Nous comprenons parfaitement que vous puissiez avoir peur à l’idée que votre tout-petit développe une réaction allergique à un aliment donné, mais les études ont démontré qu’il est important d’introduire les allergènes dans l’alimentation à un stade précoce. Citons notamment les cacahuètes et autres noix, les œufs, certains types de fruits et le gluten (que l’on retrouve par exemple dans le pain).
Évitez le sel aussi longtemps que possible. Essayez de réduire au maximum l’apport en sel dans l’alimentation de votre bébé. Le sel n’est pas bon pour les reins et empêche votre bébé de découvrir la véritable saveur des aliments. En outre, un apport élevé en sel (chez les adultes) provoque de l’hypertension et des maladies cardiovasculaires. Donc, autant prendre au plut tôt de bonnes habitudes alimentaires. L’apport maximal absolu pour un enfant âgé de six mois à un an est d’un gramme de sel par jour, soit pratiquement rien. Entre un et trois ans, la quantité maximale est fixée à 1,25 grammes. N’ajoutez jamais de sel à ses petites purées et, quand il commence à partager vos repas, préparez-les sans sel. Vous pourrez ajouter du sel dans votre assiette si vous l’estimez nécessaire. Ne salez jamais l’eau de cuisson des pâtes, du riz, des pommes de terre, etc. Et, quand vous préparez une soupe, optez pour un bouillon à faible teneur en sel (ou fait maison).
Le miel est à proscrire avant l’âge d’un an. En effet, il peut contenir des bactéries susceptibles de provoquer le botulisme infantile. Contrairement à celle des adultes, la flore intestinale des bébés n’est pas encore suffisamment mûre pour lutter contre ces bactéries, laissant la porte ouverte aux substances toxiques. Certains aliments préparés contiennent du miel. Il s’agit toujours de miel chauffé industriellement, ce qui écarte totalement le risque de botulisme infantile. Vous pouvez donc proposer à votre enfant ces produits en toute sécurité (même si, souvent, ils ne sont pas très sains). Oubliez les bons conseils de grand-mère et ne badigeonnez pas la tétine de votre nourrisson de miel pour apaiser un gros chagrin !
Lorsque vous introduisez des aliments en morceaux, il faut dans un premier temps que chaque morceau soit malléable entre le pouce et l’index. Les aliments très durs, comme les noix ou les carottes crues, sont à bannir en raison du risque d’étouffement.
Un certain nombre d’aliments ont un effet néfaste prouvé sur la santé (consommés en grandes quantités ou pas) ou ne sont tout simplement pas nécessaires dans notre alimentation quotidienne. Ils ne figurent pas dans la pyramide alimentaire. Limitez la quantité que vous en donnez à votre enfant ou supprimez-les carrément de son menu (et idéalement aussi de votre propre menu, même si succomber à la tentation à l’occasion est permis). Concrètement, il s’agit des viandes transformées (salamis, nuggets de poulet, viande fumée, viande hachée et saucisse), des boissons alcoolisées, des boissons sucrées comme les sodas et des snacks gras et sucrés (bonbons, chocolat et chips).
L’arsenic est un ‘métal lourd’ qui se retrouve dans notre corps via l’alimentation. On en trouve notamment dans les produits à base de riz. En soi, notre corps l’assimile très bien, mais, comme pour bien d’autres choses, l’excès nuit. Un apport trop élevé en arsenic a des conséquences néfastes pour notre santé et entraîne notamment le développement de cancers. Heureusement, la teneur maximale en arsenic dans les aliments est fixée légalement. Pour les enfants, ce n’est donc pas un problème. Cependant, les enfants courent davantage de risques lorsqu’ils sont exposés à un apport trop élevé en arsenic. En raison de leur petit poids et de leur croissance rapide, il est difficile de déterminer avec précision les taux d’arsenic. C’est pourquoi il vaut mieux limiter les produits à base de riz dans l’alimentation de votre bébé.
Le Conseil supérieur de la santé recommande par précaution :
Cet article a été écrit en partenariat avec Mama Baas.