Distance, temps, vitesse
- Un enfant n'est pas capable d'évaluer les distances, le temps et la vitesse correctement.
La synthèse globale
Un enfant ne sait pas penser et réagir à plusieurs choses à la fois:
- Il est difficile pour lui d'observer, en même temps, le passage pour piétons, le “petit bonhomme vert”, les voitures...
La satisfaction des besoins
Un enfant cherche d'abord à satisfaire SES propres besoins:
- Pour lui, jouer, bouger, être à l'heure à l'école ou à la maison, rejoindre ses parents de l'autre côté de la rue ou rattraper sa balle sont plus importantes que d'observer la circulation. Pour faire ce qu'il a envie de faire, un enfant est capable de se jeter contre une voiture qu'il a pourtant vue mais qui le contrarie sur son chemin.
La mort
Un enfant ne craint pas la mort:
- Pour lui, la mort est comme un jeu. Il joue souvent à être mort, puis se relève et est de nouveau vivant.
- L'enfant n'a donc pas peur de mourir mais craint plutôt que les adultes le grondent s'il oblige les voitures à freiner. Il va donc courir dans le but de ne pas gêner.
L’environnement sécurisant
Un enfant a souvent l’impression d’être en sécurité:
- Par exemple, il pense qu’il ne peut rien lui arriver si ses parents ou des adultes sont près de lui, s’il se trouve près de sa maison ou de son école.
Les fausses images de l’enfant
Les objets n’ont pas la même signification que pour les adultes:
- La rue, pour lui, c’est un espace pour jouer sous le contrôle des parents.
- La voiture, il a confiance en elle car elle ressemble à un être humain (phares=yeux, etc.).
- Le passage zébré improprement appelé “protégé” représente, à ses yeux, un lieu où il ne peut rien lui arriver.
Le "panurgisme"
Un enfant imite toujours les adultes:
- Plus encore que les adultes, l’enfant “panurgise”. Il pense que si les autres traversent, il peut passer aussi, sans se rendre compte qu’en quelques secondes, la situation a changé. Et s’ils se tiennent par la main, les enfants se confortent mutuellement dans l’idée d’absence de danger.