Une récente étude anglaise, menée auprès de 1 293 femmes enceintes, va à l’encontre du mythe selon lequel la course à pied serait à proscrire pendant une grossesse. Et évidemment, cela relance le débat. Dans ses résultats, cette étude présente l’idée que, même s’il est évident que des précautions sont de mises, il n’y a pas de lien causal entre le jogging et les accouchements prématurés ou le poids de l’enfant à la naissance. La seule piste que les auteurs donnent quant à la suite concerne les accouchements assistés, et des recherches qu’il faudrait sur leur éventuel lien avec l’état sportif des mamans.
En conclusion, et comme l’explique le professeur Andrew Shennan, qui a dirigé l’étude : « Les femmes peuvent continuer à faire de l’exercice pendant la grossesse, et cela est même encouragé pour elle comme pour son bébé. » Le plus désolant étant que cette même étude annonce qu’un tiers des femmes enceintes ne sont pas conscientes qu’elles peuvent courir sans risque.
Les femmes enceintes peuvent donc être rassurées, elles peuvent continuer de courir – évidemment, modérément et avec un suivi médical – pendant leur grossesse sans pour autant provoquer un accouchement prématuré ou un bébé au poids de naissance trop bas.
Mais cela ne s’arrête pas là. Chez la femme enceinte, le sport pendant la grossesse a plusieurs avantages : réduire la fatigue, les maux de dos, le sentiment de stress ou de malêtre. On peut même parler, pour certaines, du fait que rester sportive permet à la future maman de rester « elle-même », une femme qui est active et qui ne se réduit pas simplement à être « une femme enceinte ».Car si la plupart des femmes vivent très bien ce statut, d’autres préféreront garder ce qu’elles peuvent d’indépendance.
Si vous voulez maintenir votre activité, voici quand même quelques conseils :