Grace à des avancées scientifiques inédites, il est désormais possible de choisir le sexe de son enfant à naitre. Cette pratique est illégale dans la plupart des pays mais dans certains autres, elle est autorisée.
Pour les embryons conçus in vitro, il existe un diagnostique préimplantatoire (DPI) obligatoire, afin de déceler d’éventuelles anomalies. Ce test révèle aussi le genre, c’est-à-dire le sexe du futur enfant.
Le gynécologue Yonat Floersheim remarque : «Pour les couples qui ont un fort désir, soit pour un garçon, soit pour une fille, c’est difficile de comprendre que cela soit interdit». Mais la réalité est que les DPI sont effectués par des laboratoires privés qui ne dévoilent pas le genre de l’embryon au médecin afin d’éviter toute possibilité de sélection par le genre.
25 000 dollars dans des cliniques spécialisés aux Etats Unis pour avoir le droit de choisir le sexe de son enfant. Une pratique en marche de devenir un véritable business puisque 7 femmes sur 8 faisant appel à une FIV, dans une telle clinique, auraient pu concevoir naturellement.
En plus d’avoir la possibilité de choisir le sexe de son enfant dans certains pays, un nouveau test sanguin permettrai de connaitre le sexe du bébé dès la deuxième semaine de grossesse. Le risque ? Il est tout à fait possible de subir une IVG au bout de 2 semaines de grossesse et donc de « sélectionner le sexe de son enfant ». Actuellement, on compte une centaine de cas d’IVG pour un tel motif. La solution est donc d’interdire aux médecins de communiquer des informations sur le sexe de l’enfant avant la fin du délai autorisé pour un avortement et c’est ce que semble prévoir les lois.
Pouvoir sélectionner le sexe de son enfant pose un problème de discrimination en fonction du genre et peut possiblement mener à un important déséquilibre entre le nombre d’homme et de femmes à l’avenir. Une telle pratique laisse aussi entendre qu’il est tolérable d’avorter si l’on n'est pas satisfait du genre de son bébé et cela semble éthiquement inacceptable.