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Dépression post partum : on vous aide à comprendre et passer outre !

3 min
Spécial Maman
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Dépression post partum : on vous aide à comprendre et passer outre !

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Éveil, Santé
Dépression post partum, baby blues, psychoses ... La difficulté d'être mère peut prendre plusieurs formes. C'est bien naturel et temporaire, ne vous en faites pas !

Beaucoup de mythes viennent à l'esprit lorsqu'on se met à imaginer une jeune maman venant d'accoucher. On se représente une femme resplendissante avec un adorable bébé dans les bras ou encore le papa ébahi par cette scène idyllique.

Mais la réalité est bien différente, même si l'accouchement demeure un moment de grâce pour la plupart des femmes et représente le commencement de leur vie de mère.

Quoi qu'il en soit, la jeune maman est fatiguée et sujette à pas mal de doutes, de craintes et ce, même dans le meilleur des cas. La dépression post-partum touche effectivement beaucoup de jeunes accouchées. Cette dépression se subdivise, en réalité, en plusieurs catégories.

Le baby blues

Il y a d'abord le baby blues qui concerne 50 à 80% des jeunes mamans. Ceci s'explique par le fait qu'entre le deuxième et le dixième jour suivant l'accouchement, la mère doit gérer son nouveau statut social, l'entrée dans sa vie d'un nouvel être totalement dépendant d'elle mais aussi des changements hormonaux et une importante fatigue.

La conséquence directe de tous ces brusques changements est qu'elle a des difficultés à trouver le sommeil, n'a plus d'appétit et est victime de changements d'humeur soudains ainsi que de crises de larmes. Cet état est fort heureusement transitoire et les proches de la maman pourront l'aider en l'entourant et la rassurant.

La dépression post partum

Quant à la véritable dépression post-partum, elle se situe un stade au-dessus et touche près d'une femme sur six. Elle débute vers la troisième semaine suivant l'accouchement et prend de l'ampleur vers la huitième semaine. Ce trouble moins fréquent reste aussi, à ce jour, moins connu.

La plupart des femmes ne réalisent alors pas ce dont elles souffrent et subissent cette dépression dans le silence, ce qui engendre des relations tendues avec leur enfant. Fort heureusement, seul un tout petit pourcentage de ces femmes restent dépressives pendant plus d'un an. Concrètement, cette dépression ressemble à une dépression normale, les symptômes étant: perte d'intérêt, agitation ou lenteur, tristesse, troubles du sommeil, de l'appétit, idées suicidaires etc.

Par ailleurs, la dépression post-partum se caractérise par le fait que la maman remette en question sa capacité à accomplir son rôle et qu'elle se préoccupe anormalement de la santé de son nourrisson. Ce type de dépression se traite généralement par un suivi psychothérapique et/ou la prise d'antidépresseurs.

Psychoses post partum

Quant aux cas les plus graves de baby blues, on les nomme les psychoses post partum. Mais rassurez-vous, elles sont extrêmement rares et ne touchent qu'une femme sur mille. Les symptômes se mettent généralement en place un mois après l'accouchement et s'apparentent à ceux d'une psychose : incohérence, confusion, agitation, désespoir, culpabilité, hallucinations auditives ou encore délires.

La psychose post-partum nécessite absolument une évaluation ainsi qu'un traitement psychiatriques. Afin d'éviter de s'enfoncer dans une grave dépression, il faut, à tout prix, briser le cliché de la mère parfaite qui est nécessairement comblée et heureuse.

Avoir un enfant est, bien entendu, une chose merveilleuse. Mais il faut aussi savoir que cela engendre de la fatigue, qu'il faut l'accepter, ne pas être trop exigeante vis-à-vis de soi-même, ne pas avoir peur de vous confier à des amis ou à votre famille et de mettre des mots sur vos questionnements.

Le temps permet d'apprendre les bons gestes, mais aussi d'avoir confiance en soi. Il ne faut donc pas vous sentir perdue lors de l'arrivée de votre bébé car être mère, cela s'apprend comme toutes les expériences de la vie.

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