Aujourd’hui, la phytothérapie est non seulement sortie du mysticisme mais est bien reconnue comme une science à part entière. N’oublions pas que l’industrie chimico-pharmaceutique, à laquelle on attribuait uniquement une valeur scientifique, est issue de l’étude des plantes, de l’isolement de leurs principes actifs et éventuellement de leur modification.

Aujourd’hui, on sait que les principes actifs des plantes ont des actions structurellement similaires à certaines molécules de notre organisme qui réagissent avec les récepteurs appropriés et détermine cette action.

Cette similitude était attribuée jusqu’à peu de temps au hasard. Actuellement, on essaie de démontrer la dépendance du phénomène à une descendance évolutionniste commune entre les animaux et les plantes.

La “nouvelle” phytothérapie, entendons par la une phytothérapie basée sur la connaissance des principes actifs, de leurs mécanismes et de leurs effets collatéraux, ne prétend pas se substituer entièrement à la médecine officielle qui fait tant lors de graves pathologies.

La nouvelle phytothérapie veut obtenir un propre espace de soin des pathologies mineures vers les enfants et les adultes. En particulier, les enfants modernes reçoivent depuis tout petits des doses massives de médecine agressive, comme par exemple les antibiotiques, pour des pathologies qui parfois ne justifient pas son emploi. La phytothérapie, dans beaucoup de cas, est en mesure de se substituer à ces médicaments sans danger pour l’enfant, tout en obtenant des guérisons plus rapides et plus complètes.