Alors que l’intérêt pour les cérémonies religieuses décroit, celui pour leurs voisines laïques est en pleine expansion. Qu’il soit question de mariage, de baptême, ou d’autre chose, ces cérémonies « faites maisons » sont de plus en plus courantes. Et aujourd’hui, Babyboom vous fait un point sur le baptême civil.
Il est également appelé baptême laïc, ou baptême républicain. De la même manière qu’un baptême religieux – la religion évidemment en moins – il peut constituer un rite de reconnaissance de l’enfant par sa famille, ou même simplement un rite de passage pour le petit bout. C’est, en d’autres mots, une manière de fêter son arrivée dans la famille, et d’y reconnaître sa place.
Et c’est évidemment le moment de lui choisir un parrain et une marraine ! Désignés à la base pour s’occuper de l’enfant en cas de décès des parents, ils n’ont aujourd’hui plus ce rôle – et oui, méfiez-vous – mais servent quand même de guides et de support à l’enfant.
Techniquement, il n’a donc rien d’un « baptême » mais symbolise plutôt un parrainage. C’est pourquoi ce terme, de « parrainage civil » est également utilisé.
Le baptême civil se déroule évidemment à la mairie, et c’est avec elle que vous devez procéder aux différents arrangements. Évidemment, rien n’oblige les mairies à pratiquer ces cérémonies, puisqu’il n’existe pas de texte officiel ou légal la prévoyant. Cependant, et vu l’engouement de plus en plus grand pour ce genre de chose, vous devriez trouver chaussures à votre pied. Et si votre commune n’autorise pas le baptême, vous pouvez peut-être vous renseigner afin d’obtenir une dérogation dans une autre commune.
Dans votre cœur et votre tête, certainement. Mais mis à part cette valeur que vous et vos proches lui accorderont, cet événement n’a rien de légal. Même le certificat que les mairies remettent parfois en fin de cérémonies n’ont, a priori, aucune valeur officielle ! Attention donc, ne pensez pas que l’événement ait un quelconque rapport avec le droit : c'est un acte moral, qui n’engage à rien.
Alors dans ce cas-là, c’est du côté légal qu’il faut aller voir ! Vous allez devoir écrire ou modifier votre testament, en y incluant une clause nommant les futurs ou prochains responsables légaux de vos enfants. Ils auront dans ce cas le nom de « tuteurs » et devront gérer votre progéniture jusqu’à sa majorité. Cela peut également être fait par déclaration spéciale devant votre notaire.
Cependant, la situation est différente selon le nombre de parents restant de l’enfant. Si le second de ses parents est encore vivant, il devient automatiquement son administrateur légal. Mais si l’enfant est orphelin, alors là c’est la personne que vous avez désignée qui est en charge de son occupation. Vérifiez tout de même que vous avez l’accord de la personne que vous souhaitez nommer, car elle peut refuser la tutelle.