Au cours des 12 premiers mois, votre enfant a grandi d'environ 25 cm et triplé son poids de naissance. Cet exploit ne se reproduira plus jamais.
Comme son rythme de croissance ralentit, son appétit ralentit également. Il est donc inutile de vous inquiéter si votre enfant commence à faire la fine bouche et serre les lèvres alors qu'auparavant, il avait toujours la bouche grande ouverte et raffolait des différentes purées.
Face à cette attitude, la seule règle à adopter est qu'en aucune circonstance et sous aucun prétexte, vous ne devez forcer votre enfant à manger plus qu'il n'en a envie. Oubliez également toutes formes de chantage (ni le supplier, ni le remercier, ni promettre de récompense). L'enfant mange pour sa propre satisfaction, pas pour celle de son entourage. En effet, vos réactions peuvent favoriser le développement d'une relation heureuse avec la nourriture ou le contraire. Votre meilleure stratégie est d'adopter, dès la naissance, une attitude détendue devant la quantité d'aliments que votre bébé mange.
Tout comme les adultes, les enfants ont le droit d'aimer (ou pas) certains aliments et de moins les aimer à certaines périodes de leur parcours.
Vous devez prendre sur vous afin d'éviter d'entrer dans un cercle infernal où le repas devient l'enjeu de toutes les tensions.
Pour être moins inquiet, offrez toujours à votre bébé les aliments les plus nutritifs et diversifiés, mais laissez le décider des quantités qu'il veut manger.
Exemple 1 : Si votre enfant ne veut plus manger de viande, mais qu'il boit ¾ de litre de lait par jour, c'est tout aussi bien parce qu'il reçoit suffisamment de protéines d'origine animale.
Exemple 2 : Votre enfant ne veut plus manger de légumes mais accepte bien les fruits. Il n'y a pas de problème puisque les fruits et les légumes peuvent quasiment se substituer du point de vue nutritionnel. Il ne faut toutefois pas la laisser grignoter des sucreries ou confiseries entre les repas.