Enchaîner. Du mode famille au mode travail et vice versa.
Oui, mon travail a un impact sur ma vie et sur celle de mes enfants. Ce n’est pas tout blanc ou tout noir. C’est même plutôt très gris…
“Et puis, il y a cette petite voix dans ma tête qui me dit : Est-ce que je place mes priorités au bon endroit ? Ne devrais-je pas plutôt prendre un congé parental ? Est-ce que je ne devrais pas changer de travail, pour rentrer plus tôt à la maison et ne pas être la dernière maman à venir reprendre ses enfants à l’école ? Et pour pouvoir préparer un repas frais dont l’ingrédient principal ne serait pas de la viande hachée.”
Mais moins travail n’est pas non plus une option. En effet, moins travailler, cela veut malheureusement aussi dire moins d’argent. Or, un enfant, cela coûte un pont. Ou pratiquement. Sans compter que nous avons entrepris une petite rénovation… Par ailleurs, comme je l’ai déjà dit : j’aime mon boulot. La liberté, les contacts, les événements…
L’éternel dilemme : travailler moins ou travailler plus. Ça n’en finira jamais. Qui sait, je me déciderai peut-être quand même un jour à travailler moins.
Pour l’instant, j’essaie tout simplement d’être présente au maximum. Surtout dans les moments spéciaux. Le premier jour à l’école de mon petit dernier ? Je prends un jour de congé. Leur anniversaire ? Je me refuse de les mettre à la garderie et d’arriver bonne dernière pour les reprendre. L’un de mes rejetons est malade ? Maman (ou papa, ou mamie ?) est prête.
“Mes priorités sont et restent mes enfants. Et tant que je sais exactement quelles sont mes priorités, je ne m’en tire pas si mal que cela. Du moins, je pense :-).”