Baby blues : voilà bien un mot que toute femme enceinte connaît et qui, aujourd'hui, bien que toujours tabou, a été intégré par l'ensemble du corps médical ou de l'entourage de la jeune accouchée.
Le baby blues s'explique très simplement par la chute du taux de progestérone qui a pour conséquence de provoquer une hypersensibilité.
Il est aussi dû au grand bouleversement que constitue une naissance et aux différents questionnements qu'une jeune maman peut avoir : Vais-je arriver à allaiter ? Vais-je réussir à tout gérer ?
Ajoutez à cela la fatigue de l'accouchement, les suites d'une éventuelle épisiotomie et les hématomes et vous aurez un tableau presque complet de que ce qui est aussi appelé “dépression postnatale”.
Le baby blues apparaît généralement dans la semaine qui suit l'accouchement et se présente sous la forme d'une petite déprime, de sautes d'humeur, de crises de pleurs,...
Il est normal et ne dure jamais très longtemps - sauf cas plus grave dénommé dépression post-partum pour lequel il vaut mieux consulter un spécialiste en urgence.
Tout d'abord, il faut en parler : à votre mari ou compagnon qui a le droit de comprendre ce qui se passe, à vos proches et à votre médecin. Confiez-leur vos tracas, vos peurs,...
Ensuite, dormez : dans de nombreux cas, la déprime se greffe sur un manque de sommeil dû aux premières fameuses nuits. Il convient de se reposer un maximum et si vos nuits sont courtes, pensez à dormir en journée quand votre bébé fait ses siestes.
Enfin, prenez du temps pour vous : enfermez-vous dans votre salle de bain et bichonnez-vous, maquillez-vous même si vous ne sortez pas,... trouvez quelques instants pour vous et rien que vous.