Vous êtes tentée par une échographie vidéo en 3 ou 4D ? Mieux vaut renoncer. Le Collège national des gynécologues français met en garde les futures mamans sur les dangers qu’elles font courir à leurs bébés en recourant à ces services.
Faire une échographie « souvenir » n’est pas un geste anodin. D’après le Collège national des gynécologues français, ces échographies exposent le fœtus à des ultrasons pendant des dizaines de minutes. A l’inverse des 3 échographies obligatoires effectuées par des professionnels de la santé qui ont pour but de surveiller l’évolution de bébé in utero, les échographies vidéos qui coûtent entre 60 à 140 euros n’ont aucune finalité médicale.
« Dans une échographie commerciale, il est nécessaire d’exposer en continu aux ultrasons des parties localisées du foetus, en particulier le crâne et les organes génitaux. Or, les risques d’exposition prolongée aux ultrasons ne sont pas nuls, tout particulièrement sur le cerveau et l’oeil du bébé à naître, surtout au premier trimestre, ou si la patiente a de la température » précise le Pr Jacques Lansac, président de la Commission nationale d'échographie obstétricale et fœtale.
Le Pr Lansac rappelle que, dès 2005, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits recommandait aux femmes enceintes de recourir aux échographies commerciales afin de ne pas exposer inutilement leurs bébés aux ultrasons. Déjà en 2005, l'Afssaps publiait un avis dans lequel elle recommandait aux futures mamans de ne pas exposer inutilement leur fœtus aux ultrasons.