Les ovaires sont très fragiles. S'il y a présence de microkystes dans les ovaires, cela peut avoir des conséquences sur leur fonctionnement. De même un mauvais fonctionnement de l'hypophyse ou de l'hypothalamus peut également être cause de problèmes d’infertilité chez la femme. En effet, ces deux zones particulières du cerveau sont à l'origine de l'ovulation. Il existe des traitements pour ces troubles, notamment la stimulation ovarienne qui est un traitement d'hormones activant les ovaires.
Les trompes de Fallopes sont les petits tunnels par lesquels les ovules passent pour arriver jusqu'à l'utérus. Malheureusement, ces trompes peuvent se boucher. La cause de cette obstruction est une infection que l'on appelle salpingite, et que l'on peut attraper par contacts sexuels.
L'endométriose est une maladie chronique généralement récidivante. Elle touche la muqueuse utérine, que l'on appelle endomètre. Ce liquide doit être de bonne consistance pour qu'une femme puisse tomber enceinte. Si elle est trop fine, l'œuf ne pourra pas s'accrocher, et si au contraire elle est trop épaisse, il sera difficile de concevoir. Ce problème peut être soigné avec un traitement hormonal ou par chirurgie.
Le plus important dans la fécondation d'un ovule est qu'il s'accroche. Mais il peut arriver que ce dernier ne parvienne pas à s'implanter dans l'utérus à cause de la présence de fibromes ou de polypes dans l'utérus.
Cela peut être également causé par une glaire cervicale insuffisante ou bien inexistante. Un simple traitement hormonal en général suffit pour régler le problème.
Des paramètres liés à l'hygiène de vie peuvent être les conséquences d’une infertilité pour la femme. Ainsi le surpoids, mais surtout et avant tout le tabac et l'alcool qui peuvent être à l'origine de nombreux problèmes d'infertilité ou de fausses-couches.
Bien sûr cela dépend de chacune d'entre-nous. Mais de manière générale, un mode de vie sain augmentera vos chances de concevoir.
Enfin, la fertilité est une notion biologique. On est au top de la fertilité aux alentours de 25 ans, puis cela baisse crescendo, avec une nette accélération autour des 35 ans. Au-delà, les ovulations sont moins bonnes et le risque de fausses couches bien plus important.