Elles sont souvent plus importantes pendant la grossesse. Si elles sont légères, transparentes et indolores, ne vous inquiétez pas.
En revanche, si elles sont abondantes, changent d’aspect et s’accompagnent d’irritations ou de démangeaisons à la vulve ou au vagin, cela signifie qu’il y a infection : filez chez votre médecin.
Inutile de vous rappeler que vos règles ont disparu. C’est pourquoi tout saignement en cours de grossesse est anormal et doit être impérativement signalé à votre médecin.
Il y a ici deux cas de figure, soit :
Bien sûr cet événement tout à fait imprévisible est bien difficile à assumer car il met brutalement fin à l’espoir d’être maman. Cet incident est bien plus fréquent qu’on ne l’imagine.
En effet, plus de 15% des grossesses échouent avant terme et très souvent même de nombreuses fausses couches passent inaperçues car elles se masquent derrière un retard des règles.
Les anomalies chromosomiques sont responsables d’environ 80% des fausses couches en début de grossesse. La nature fait donc bien son travail car en rejetant l’œuf, elle vous évite de donner naissance à un enfant porteur de graves anomalies. Parfois, il s’agit d’un œuf clair, cela signifie qu’il ne contient pas d’embryon.
Certaines infections peuvent jouer un rôle car le bébé peut être contaminé par le virus et stoppé alors dans son évolution. Veillez donc à toujours consulter votre médecin en cas de fièvre même légère.
Il faut d’abord dépasser ce gros sentiment de culpabilité et d’impuissance : « Je ne suis même pas capable de faire un enfant et peut-être n’y arriverais-je jamais ! ». Il faut comme toujours du temps pour relativiser et se dire que l’échec d’une grossesse est surtout la perte d’un immense espoir. Rien ne s’oppose à ce que 2 ou 3 mois plus tard, on puisse redémarrer une nouvelle grossesse.
Bien sûr il y aura toujours l’angoisse d’un nouvel incident mais votre entourage et votre médecin doivent pouvoir vous rassurer.
Beaucoup de mamans très embarrassées n’osent pas parler à leur gynécologue de leur problème d’incontinence urinaire. 30 % des femmes ont du mal à retenir leurs urines et c’est la fuite !
Les problèmes urinaires se manifestent surtout en début et en fin de grossesse. Dès les premiers temps, c’est la sécrétion massive d’hormones et la pression de l’utérus sur la vessie qui provoquent cette envie fréquente d’uriner.
Lors des 2 derniers mois, c’est la tête du bébé qui appuie sur la vessie. Il se peut aussi que vous ressentiez brusquement une perte d’urine au cours d’un effort, d’un éternuement ou tout simplement à l’occasion d’un fou rire. Ce n’est pas une fatalité. Il y a des moyens pour remédier à ce problème.
N’hésitez pas à en parler à votre médecin ou à votre kiné. Surtout ne diminuez pas votre consommation de boissons.
Si cette envie devient gênante, très fréquente et répétitive et si elle s’accompagne d’une sensation de brûlure, voilà les premiers signes d’une infection que l’on nomme cystite. Consultez rapidement votre médecin car c’est très désagréable voire douloureux. Si vous êtes sujette à ce type d’infection, la meilleure prévention est de boire au moins 2 litres de liquide par jour. Évitez le sucre, café, thé et produits très acides. Mangez enfin tous les jours du yaourt aux ferments lactiques actifs. Utilisez, pour nettoyer en douceur, une solution douce et naturelle qui respecte, voire rétablit l’acidité naturelle des muqueuses intimes. Le maintien de cette acidité est important, elle constitue en effet le moyen de défense naturel contre les infections. À ne pas négliger !
Bien souvent, les serviettes hygiéniques sont préférables, elles irritent moins cette zone. Certaines préféreront les tampons. Dans ce cas, changez-les souvent.