Le Cytomégalovirus, est un virus présent chez environs la moitié de la population en France, et est plus particulièrement transmissible par les enfants en bas âge. La contamination passe par la salive, les urines, les larmes et les secrétions génitales, c’est bien pourquoi les bébés représentent un risque de contamination élevé. En effet goûter le plat de bébé, embrasser l’enfant qui pleure, sucer sa tétine, toucher avec ses mains à son pyjama mouillé… tous ces gestes courants chez les jeunes parents sont de nombreux risques encourus. Aussi mignons soient les enfants, ils peuvent être de véritables nids à virus.
Le Cytomégalovirus, même si très rependu, reste généralement bénin. Toutefois, une fois le virus installé chez la personne infectée, il peut être réactivé tout au long de la vie, et peut représenter un fort danger pour les femmes car ce dernier peut atteindre le fœtus de façon non négligeable. En France, 3 500 infections mère-enfant sont détectées chaque année, dont 50 laisseront des séquelles graves au bébé. Déficience intellectuelle, surdité, troubles moteurs, cécité, voilà ce qu’encoure le futur bébé en cas d’infection. Le Cytomégalovirus constitue la plus fréquente des infections virales materno-fœtales de handicap ou de décès néo-natals, nous informe le HCSP.
Ainsi, étant donné l’absence de vaccin et de traitement connu contre ce virus, le HCSP a fait liste de plusieurs recommandations, notamment pour les femmes :
- le pas sucer la tétine ou cuillère du bébé
- ne pas goûter / finir le repas des enfants de moins de 3 ans
- ne pas partager les affaires de toilettes (gants de toilette, serviette) avec des enfants de moins de 3 ans
- ne pas embrasser sur la bouche ou les larmes de l’enfant
Le HCSP rappelle également qu’il est important de se laver soigneusement les mains à l’eau et au savon en cas de contact pour réduire de moitié les risques d’infection.