Les infections à mycoplasme regroupent les infections causées par des bactéries nommées Mycoplasma et Ureaplasma. On retrouve ainsi toutes les variations d'infections suivantes :
Mycoplasma pneumoniae : infection qui engendre des troubles respiratoires et pulmonaires.
Mycoplasma genitalium : IST ou infection sexuellement transmissible. Chez l’homme, il provoque un écoulement séreux ou jaunâtre discret, alors qu’il est presque asymptomatique chez la femme. On diagnostique cette infection par prélèvement urétral chez l’homme, et cervical chez la femme. Dans tous les cas, les deux partenaires sexuels doivent être traités.
Mycoplasma hominis, Ureaplasma urealyticum et Ureaplasma parvum : infections des voies génitales qui apparait généralement chez la femme si la flore vaginale est déséquilibrée. Ce type d’infection occasionne peu de complications en temps normal (avec un traitement antibiotique adéquat). Ces bactéries sont même parfois naturellement présentes au sein de la flore vaginale. Cependant, mycoplasme et grossesse ne font pas bon ménage. Elles peuvent cependant devenir pathogènes lorsqu’elles deviennent trop nombreuses. Cela engendre plusieurs inflammations de l’appareil génital féminin, et donner lieu à de graves complications durant la grossesse. Par exemple, en provoquant un accouchement prématuré.
Ces infections nécessitent toutes une étude précise des germes en cause. Cela se fait via un prélèvement dans la gorge lorsqu'elle est pulmonaire ou alors au niveau vaginal lorsque cela concerne les voies génitales.
Peu importe l'origine de l'infection, un traitement antibiotique est dans tous les cas nécessaire. Seule la durée varie de quelques jours à plusieurs semaines en fonction du germe en cause.
Le traitement antibiotique dépendra du résultat de votre prélèvement, des analyses qui s'en suivront et de la mise en culture de la bactérie dans un laboratoire d’analyses médicales. Parfois, pour certains types de mycoplasme, la culture cellulaire peut-être longue et difficile. Les analystes auront alors recours à des techniques d’amplification génique (PCR), toujours en laboratoire.